Nos Ecrits

LES ERES DU TEMPS

Quand le Soir Tombe, ma Mémoire Fossile Vagabonde

Au Cours des Ères du Temps de notre Mappemonde

Au Cœur d’un Univers Grandiose et Grandissime

À l’Origine des Abîmes, des Vallées, des Cimes

Je Voyage

Des Blancs Bélugas, des Aurochs aux Dinosaures

De Canberra à Rio aux Bouches de Kotor

Je Voyage

Du Vésuve au Fidji, à l’Archipel du Krakatoa

De la Cordillère au Tibet, du Brésil à Nouméa

Je Voyage

De Padirac aux Falaises de Moher, au Devil’s Sinkole

De Bahia à Kyaut Sae, d’Hawaï aux Côtes Espagnoles

Moi l’Homo Sapiens, au Cerveau Reptilien

Je Voyage

Dans les Contrées Séculaires, les Alpages

Les Rivières, les Étangs et les Bocages

De notre Féconde Mère, notre Terre Sainte

Où mes Aïeux ont laissé leur Sceau, leur Empreinte

Je Voyage

Mais du Pôle Nord au Sud de l’Antarctique

Seuls les Océans restent Pacifiques

Assurément trop d’Humains Nagent en Eaux Troubles

Et Terra Mater Gronde de ce Jeu Double

Car Vancouver, Paris, Jérusalem

Où Je Voyage

Ici, Ailleurs, les Hommes sont Tous les Mêmes

Qu’ils portent le Bois ou pire Apprêtés de Lys

Tous Oscillent entre la Vertu ou bien le Vice

Et je Voyage

Dans leur Esprit Héréditairement Phallique

Comme leurs Totems, leur Charme peut être Diabolique

Mais ce Maître du Feu n’est le Maître de Rien

Misérable Locataire qui Rampe et se Plaint

Tel le Serpent blotti dans l’Espace d’un l’Enfer

Qu’il a Façonné Doucereusement dans des Gants de Fer

En Piétinant Inexorablement ce Jardin d'Eden

Qu’un Dieu Habile avait Croqué de sa Main Verte, Aérienne

Mais dans cette Balade Onirique, J’espère

Qu’un Jour Nouveau viendra, Croix de Bois, Croix de Fer

Des Hommes Fiers, Audacieux, Nobles Troubadours

Vivront dans la Paix et l’Harmonie de l’Amour.

TEXTE DE Claude PEDROLETTI le 23 Avril 2021

LES ÈRES DU TEMPS tableau 100x100 spirit art Résonance by Emmanuelle

sera exposée dans les rues de Monaco du 29 juin au 5 juillet 2021

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Marianne

La Liberté n'est pas une Enigme

C'est une Exigence, un Paradigme

Bien plus qu'un Mot, c'est une Prière

Elle est Solaire, Elle est Lumière.

Tous Droits Réservés Claude Pédroletti -

Clode Le Messager Janvier 2021

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Emmanescence 

de Claude Pedroletti -Décembre 2020

La Vie est saisissante comme un Tableau

Emmêlée, complexe comme un Echeveau

Impénétrable comme les Voies du Seigneur

Mais si Tu suis ta Trajectoire

Tu Humeras un Jour le vrai Bonheur

Et scelleras ta propre Histoire

Dans les Pigments, l'Or et l'Ivoire

La gravera sur des Grimoires

Au Firmament de nos Mémoires

Claude Pedroletti -Tous droits réservés

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A V A T A R

de Claude Pedroletti -Décembre 2020

Il est des Mondes Parallèles

Sans un Nuage et sans Brouillard

Un Univers Pluriel et Polychrome

Où Papillonnent des Avatars

Quand chaque Il cherche son Elle

Protège l’Autre de son Aile

Quand sont Égaux les Femmes et les Hommes

Leur Bonheur n’est pas Avare

D’Amour, de Fleurs, de Nectars.

Claude Pédroletti -tous droits réservés

Ce poème est inspiré d'une toile à retrouver sur le site

http://rbye.fr/collections/collection-peintures-paint-collection

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TERRA MATER

de Claude PEDROLETTI  2 Juillet 2020

Du Nord au sud, des mers aux déserts d’or

Des cimes glaciaires aux boréales aurores

Du Sinaï à l’antique temple d’Angkor

Tous les chemins mènent à  Rome

Ville éternelle en son royaume

Et si l’homme est un loup pour l’homme

Demain des cœurs purs dichotomes

Peaux d’ébène, d’ivoire, nobles céladons

S’éveilleront à Dieu et s’aimeront

Pour vivre en harmonie à l’unisson

Sous le regard bienveillant de Marie

Pour voir éclore et cultiver nos vies

Sous la voûte déifère  et nourricière

De notre étoile bleue, Terra Mater 

Claude PEDROLETTI Tous droits réservés

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Amandine PEDROLETTI  Février 2016

Aujourd'hui j'ai marché pendant plusieurs kilomètres.
Aujourd'hui et tous les jours depuis des années, je marche.
Je marche sans savoir pourquoi je marche.
Je marche sans savoir où je vais.
D'ailleurs, je ne vais nulle part.
Aujourd'hui, comme chaque jour, je suis lié à eux et je ne vais pas où je voudrais.
Aujourd'hui et tous les jours que Dieu fait, je ne vois pas, devant moi, le visage de cet ami qui me tourne le dos.
Je vis dans un cercle vicieux et je tourne en rond.
Les gens me regardent et ont l'air de m'aimer.
Je les aimais bien aussi au début, mais je me rends compte que leur amour est superficiel.
Aujourd'hui, plus qu'hier et moins que demain, j'ai marché et les jours qui suivront je continuerai à marcher. Mais que c'est lassant et fatigant de marcher toujours et encore ! Mais pourquoi me direz-vous ? Simplement parce que j'y suis obligé. Au début j'aimais ça marcher, mais aujourd'hui j'en suis dégoûté.
Les gens payent pour que je marche, et dans ce cercle vicieux plus les gens me regardent et payent pour moi plus je devrai continuer à marcher, encore marcher et toujours marcher ...
Aujourd'hui une personne m'a regardé longuement et nous nous sommes compris.
J'ai versé une larme car je savais qu'elle ne pouvait rien pour moi. Elle même en a versée une aussi.
Elle s'est adressée à quelques personnes pour leur dire qu'il ne fallait plus payer pour me faire marcher ... que j'étais malheureux. Mais elle savait aussi que sans une prise de conscience unanime, rien ne changerait pour moi, et pour mes amis, condamnés à marcher tristement, au delà de l'épuisement...

Aujourd'hui, je sais qu'il continue à marcher, lui comme tous les autres. J'ai de la peine pour eux. Ils sont si beaux, pourtant. Et tellement tristes et accablés.
Ils marchent tête baissée, les yeux remplis de larmes, d'émotion et de désespoir.
Aujourd'hui, je suis celle qui l'a vraiment regardé pour ce qu'il est : Une personne, pas un objet, pas une toupie.
Demain, peut être, il ne marchera plus, l'épuisement l'aura sans doute emporté et il aura passé son existence à tourner en rond.

Aujourd'hui,  je suis allée à la fête foraine, et là, devant moi, j'ai vu ces chevaux, ces poneys et ces petits ânes, emportés dans la spirale d'une ronde infernale.
Que j'étais triste de les voir condamnés à porter sur leur dos des enfants, et de devoir marcher, encore marcher et toujours marcher.

Peut-on encore de nos jours accepter cela ? Peut-on encore et toujours accepter de laisser nos compagnons ainsi attachés et forcés à tourner inlassablement ?

Peut-on encore aujourd'hui pour le plaisir de nos enfants, oublier la condition inhumaine de nos  amis quadrupèdes ?

Peut-on encore, nous, Français, recordmen en animaux de compagnie, rester insensibles devant cette situation ? Pourriez-vous infliger une telle torture à vos petits compagnons ?

Aujourd'hui, mon voeu serait que ce message fasse le tour de la France et que chacun d'entre nous, puisse à sa manière,

apporter une pierre à l'édifice, pour faire évoluer la condition animale.

Partager cette publication sans modération et n'oublions pas que tous les animaux, sans exception, ne sont pas de vulgaires attractions et ne demandent qu'à être aimés.

Amandine PEDROLETTI

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LA DELINQUANCE

                        Texte écrit en  2003 par Claude PEDROLETTI

 

Dans ce monde de heurts, de cris et de violence

J'suis parqué dans des Tours, loin de vos résidences

Mes quartiers de noblesse puisent leur vile ascendance

Dans l'ardeur juvénile de leur Adolescence

Je suis la Délinquance.

J'ai élu domicile aux quatre coins du Monde

Je m'appelle Ben, Kévin, Alex, Momo

Le fric c'est le Fléau, cancer de tous les maux

Pourtant c'est moi qu'on juge et traque à chaque seconde

Je suis la Délinquance

De vos médailles et vos failles, je suis le revers

D'infractions en larcins, traversées du désert

Je vis en bande mais comme de vieux loups solitaires

Ne mandant rien, il est vrai, je vole et me sers

Je suis la Délinquance

Mais je ne prends en fait qu'un infirme pourcentage

D'un océan de trésors que ceux d'une autre race

D'opérations en magouilles et sans partage

Amoncellement dans leurs tours d'ivoire qu'ils cadenassent

Eux vivent dans l'opulence

Immigrés, sdf, sans famille, banlieusards

Nous ne sommes pas nés du fruit d'un sombre hasard

Mais du terreau noir, Graine de votre indifférence

Où germent la misère, l'injustice et l'engeance

Je suis votre Délinquance

Le soleil ne brille pas de la même façon

Pour les filles de notaires ou les fils de maçons

Dans l'obscurité glauque de vos forêts urbaines

A chacun son malheur, ses peurs et son aubaine

Et tant d'inconscience.

Dans vos salons dorés, voyez-vous la Jeunesse

Taguant sur les murs les bleus rouge de ma détresse

Monnayant leur rejet dans cet étrange change

Stigmates évidents d'un phénomène qui dérange

Je suis la Délinquance

Et Moi l'errant, colosse qui rôde aux pieds d'argile

Pour retrouver l'âme pure de l'enfance docile

Suffirait juste d'une pierre à l'édifice

Pour que se referment à jamais les cicatrices

de cette Délinquance.

 

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